jeudi 28 mai 2015

Objectif: 2nd WHV (Working Holiday Visa) 1/2

Si proche et pourtant si loin à la fois.

Voilà où je me situe à exactement 2 mois de la fin de mon 1er VISA.

Il me reste encore 22 jours de travail à effectuer dans les 88 obligatoire pour pouvoir tenter de renouveler d'un an mon visa en Australie.
A raison de 20 jours de travail/mois sur un temps plein, il faut donc que je trouve de quoi travailler 1j/2 pour pouvoir valider ma demande avant la date d'échéance.
Pas évident quand on ne fait que du "casual job".

Obtenir un Visa Vacances-Travail (ou Working Holiday Visa) c'est adhérer à différentes contraintes.
L'une d'entre elles stipule que pour rester une année supplémentaire, le backpacker se doit de travailler dans les régions agricoles (grossièrement à 150km des grosses métropoles) pour pouvoir avoir une chance.
Plusieurs branches de métiers comptent parmi lesquelles, le fameux travail en ferme (cf: mon article sur le fruit picking), mais également les nurseries, ou encore les usines agroalimentaire, comme celle où je travaille en ce moment.

A noter que depuis peu, je fais parti intégrante de leur site internet, puisque récemment, un journaliste est venu nous prendre en photo histoire d’insérer le tout sur le site internet de l'entreprise...
Reste à savoir pendant combien de mois/d'années je figurerais sur leur site! =)

Allez, devinette, ou suis-je?



 
A chaque nouvelle journée, je coche ma peine, tel le taulard dans sa calèche.

En ce 8 Septembre 2014, je travaille dans ce qu'on appelle la "Value Adding Room", toujours dans l'usine de Macadamias.
Dans cette pièce, nous veillons au conditionnement des noix de pécans et autres cacahouètes, que nous acheminons par la suite dans un espace de stockage.
Travail facile, et pas trop fatiguant, et plutôt bien payé (de mémoire, $27/h).

Rien de spécial en soit à raconter, si ce n'est l'ignoble journal que j'ai eu entre mes mains pendant ma pause. Il est alors 21h15 (je travaille en équipe du soir), quand sirotant mon café, je décide de faire un peu de lecture en prenant le journal local de Toowoomba.


Et la stupeur, voici en raccourci ce qu'on pouvait lire.

1ère page: les Musulmans sont des terroristes.
2ème page: Les Européens sont des alcooliques, et plus particulièrement les jeunes Français.

Et oui, malheureusement. Même si le pays regorge de qualités, du fait de sa "jeune" histoire (il faut rappeler, l'Australie tel que nous le connaissons, n'a que 250 ans d'histoire), et de son ignoble prise de pouvoir sur le peuple Aborigène (1er peuple historique de l'Australie), nous assistons à des dérives désastreuses.
Dans son comportement, l'Australie me fait penser à un gamin à qui on embrigaderait le cerveau d’immondices, et qui ne ferait que répéter ce qu'on lui a inculqué sans une once de jugeote.
Ainsi, "l'autre" est bien souvent mal vu au premier abord, non pas par profond dégout, mais juste par simple ignorance.

J'en veux pour preuve les diverses conversations que j'ai pu avoir avec un de mes chefs d'équipe, clairement raciste. Pourtant, cette personne parlait de fait qu'elle ne connaissait pas, de nationalité qu'elle n'avait jamais rencontré, juste des "on dit".

Aujourd'hui l'Australie voue un culte aux USA, et en prend clairement le chemin, c'est assez navrant...


Outre ceci les 2 semaines qui suivent vont être ponctuées de semaines complètes de travail, associées à des week-end endiablés qui finiront bien évidemment au Strip-Club (jusqu’à 4x par semaine, désolé boobs addict)...


allez Yannick, c'est cadeau



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