La première journée est toujours quelque chose de particulier lors d'un voyage. Cela explique sans doute l’impossibilité d'aller se coucher la vieille histoire d'en profiter un maximum, un peu comme si cette année qui m’était offerte était condensée dans cette journée, je ne voulais pas en manquer une miette.
Et puis ce premier contact, c'est un peu le même que lorsque vous êtes à l’École lors de la rentrée des classes. Vous êtes curieux, vous scrutez tout le monde, le premier contact visuel, auditif, les sens sont en éveil, beaucoup de choses se bousculent dans votre cerveau et orientent probablement votre appréciation de l'endroit. Et avant même d'analyser quoi que ce soit, je me sentais bien.
Pendant une bonne partie de la matinée, et ce jusqu'au début de l’après-midi avant que mon cousin n'immerge, j'ai marché dans les rues de Brisbane avec Frisette (Frisette pour ceux qui n'auraient pas suivi, c'est ma nouvelle "mate", des fois je l'appelle Martine, mais elle n'apprécie guère, alors j'essaie de ne pas trop la vexer, sinon elle risquerait de s'énerver, et même si elle a des poignets en plastique je ne doute pas qu'elle puisse faire très mal).
Au gré des conversations, nous avançons. Nous passons un pont, puis deux, nous traversons un centre ville si propre que vous n'oseriez marcher pieds nus de peur de salir le trottoir. Un parc, géant, et bien qu'il soit à peine 6h30, déjà des dizaines de personnes en jogging, roller ou vélo. Ce n'est donc pas un mythe, le culte du corps est quelque chose d'important ici en Australie. Sur le côté, longe une rivière, le premier réflexe est de s'imaginer des crocodiles, après tout on est dans leurs fief.
Voici par ailleurs les quelques premiers clichés que j'ai pris en cette matinée.
Le centre ville et son artère principale, Queen Street.
Et le fameux Lagoon "South Bank", un réel plaisir de pouvoir se rafraîchir ici...
9h30 arrive, il est l'heure pour moi de me rendre dans les bureaux de la WESTPAC, banque située en plein cœur de la ville. Je suis accueillis par mon conseiller, nous parlons comme des potes, il me conseille des bons spots, tout en procédant à l'ouverture de mon compte, la classe.
Ambiance beaucoup plus détendu qu'en France et les bureaux n'ont pas à pâlir face à ceux du CA de ma commune. On me propose même un café ou un thé le temps que mon conseiller ne vienne s'occuper de moi.
Documentations en poche je reprends mon escapade en ville, décidément je sens une bonne aura ici. Tout le monde sourit, tout le monde dit bonjour, pas de grand mère accrochée à son sac, ou de demoiselle qui fait un écart de peur que tu ne lui parles, il fait beau, on est en short, t-shirt, claquettes, et nous sommes en Novembre.
Ô, je sens que je vais grandement apprécier ce séjour ici...
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